lundi 11 janvier 2010

"En règle générale, il ne suffit pas de reconnaître ses difficultés. Une prise de conscience accompagnée d'un entêtement à vaincre sa dépendance garantit encore moins les chances d'amélioration. On croit encore être la seule personne à posséder la solution à son problème.

Il est naturel (et réconfortant) au début, de penser que la simple volonté de changer va tout résoudre. Mais on ne peut se contrôler soi-même, car toute dépendance, quelle qu'elle soit, est liée au contrôle. On tente donc, en vain, de maîtriser ce qui nous met en échec et on se rend ainsi de plus en plus malade. L'obstination est stérile; il faut s'abandonner, prendre conscience que le problème est plus fort que soi et qu'on ne peut le surmonter seul.

Tant que l'on exigera de son partenaire plus que ce qu'il est capable de donner, il s'éloignera de vous de plus en plus, par autodéfense, par peur et par colère. Ce besoin compulsif de changer une autre personne est l'un des éléments les plus destructeurs de la codépendance. Plutôt que de céder à cette obsession, on peut apprendre à s'arrêter et à faire face en silence à son anxiété, à son mécontentement, ou à son émotion, quelle qu'elle soit, qui nous étreint. Suivons cette émotion jusqu'à sa source. Permettons-lui de faire surface. Ressentons ce trouble, vivons-le, explorons-le et laissons-le nous enseigner ce qu'il signifie. Parce que personne ne peut nous éviter la douleur de notre passé. Aucun partenaire ne peut nous donner assez d'amour ou de distractions pour l'étouffer. Nous devons l'affronter, assumer et permettre à notre puissance intérieure ou suprême de nous aider à guérir.

lundi 4 janvier 2010

"Ô hiver suicidaire, rapporte-moi cette magie, celle des flocons libertins, des pleurs étouffés! ramène-moi à la source de lumière, des étendues de beauté aux joies d'aimer! Au plaisir de vivre, la perte des dérives, l'oubli des mensonges et l'orgueil tout détruit! Ô hiver suicidaire, retourne vite en enfer! Mais fais vite, rapporte la clé menant au vaste de champ de blé! Celui où l'amour je fais pousser, la compassion grandir et que la beauté fait germer!"

-Marjolaine Robichaud-

dimanche 3 janvier 2010

Un hiver suicidaire
Que la mort emporte tout de travers
Les branches de ton cœur se tordent de peur
D'ennui, de rêves oubliés tu te meurs..
Sans vivre pour toi tu te perds
D'émotions mal nourries
De vices en caprices tu te fuis.