dimanche 13 décembre 2009
Et si je basculais la barrière?
La nuit se réveille doucement
Neige scintillante au vent partant, l'hiver se manifestant
Mes yeux posés sur le verre de la porte j'écoute
Tous ces bruits de la ville qui se sont éteints
Et ma peau qui se mouille, goutte par goutte.
J'éteins le phare qui mine tout, les yeux plus que lourds
Je chéris sans remarque, l'attaché se meurt en moi.
Et si je basculais la barrière?
Qu'en serait-il si j'implorais le monde et la grâce que l'on m'a volé?
Si je dépérissais dans un antre de désistement,
A force de secourir, de s'éprendre mais que toi,
Toi, insaisissablement ne fais que désavouer la beauté de ton règne..
mardi 1 décembre 2009
Car enfin, la différence entre l’amour et la dépendance, c’est bien la souffrance ! Chez les personnes affectivement équilibrées, aimer c’est donner ET recevoir mais chez les adeptes de Tarzan, l’attachement névrotique pousse à donner OU recevoir. Parce que l’amour est inconditionnel et parce que la dépendance a ses conditions. Et si deux personnes à la jambe cassée sont heureuses dans leur rôle de « béquille réciproque », deux adeptes de Tarzan ayant trouvé leur stabilité dans le fait de donner ou de recevoir, tant mieux pour eux ! Du moment que la souffrance ne se glisse pas dans leur vie.
Aimer, ce n’est pas être dominateur ou dominé, bourreau ou victime, Trou noir affectif ou Desperado. Aimer, c’est être égalitaires, complémentaires et, surtout, heureux à deux !