dimanche 13 décembre 2009

Et si je basculais la barrière?



La nuit se réveille doucement
Neige scintillante au vent partant, l'hiver se manifestant
Mes yeux posés sur le verre de la porte j'écoute
Tous ces bruits de la ville qui se sont éteints
Et ma peau qui se mouille, goutte par goutte.
J'éteins le phare qui mine tout, les yeux plus que lourds
Je chéris sans remarque, l'attaché se meurt en moi.
Et si je basculais la barrière?
Qu'en serait-il si j'implorais le monde et la grâce que l'on m'a volé?
Si je dépérissais dans un antre de désistement,
A force de secourir, de s'éprendre mais que toi,
Toi, insaisissablement ne fais que désavouer la beauté de ton règne..

mardi 1 décembre 2009

Si votre souhait est de gagner la course au Bonheur par équipe de deux, pourquoi prendre quelqu’un qui a une jambe cassée ? Peut-être parce que la vôtre n’est pas en meilleur état ? Si vous êtes prêt au bonheur, sélectionnez un coéquipier qui l’est aussi. Bref, si vous vous aimez et vous respectez, vous rencontrez une personne qui a la même attitude envers elle et donc envers vous. C’est bien d’estime de soi et de confiance, piliers de votre croissance, dont il s’agit et qui nécessitent parfois quelques ajustements, avant de prétendre à une vie de couple épanouie.

Car enfin, la différence entre l’amour et la dépendance, c’est bien la souffrance ! Chez les personnes affectivement équilibrées, aimer c’est donner ET recevoir mais chez les adeptes de Tarzan, l’attachement névrotique pousse à donner OU recevoir. Parce que l’amour est inconditionnel et parce que la dépendance a ses conditions. Et si deux personnes à la jambe cassée sont heureuses dans leur rôle de « béquille réciproque », deux adeptes de Tarzan ayant trouvé leur stabilité dans le fait de donner ou de recevoir, tant mieux pour eux ! Du moment que la souffrance ne se glisse pas dans leur vie.

Aimer, ce n’est pas être dominateur ou dominé, bourreau ou victime, Trou noir affectif ou Desperado. Aimer, c’est être égalitaires, complémentaires et, surtout, heureux à deux !

lundi 23 novembre 2009


C'est comme si des fois, je voulais simplement tout laisser tomber.
Cet égo qui est certain que je ne réussirai pas.
Comme si je n'avais pas le droit, comme tout le monde, de vivre paisiblement.
Comme s'il était honteux d'écrire ces quelques lignes.
D'exprimer mes émotions qui sont différentes des joyeuses.
Comme si la vie de mon côté devait sans cesse être remplie de sensations fortes pour valoir la peine d'être vécue.
Comme si le silence était malaise, comme s'il était inutile.
Qu'il faudrait sans cesse vivre dans le chaos de la ville pour performer.
Comme si l'amour était un acquis.
Que les autres devaient nous aimer inconditionnellement, peu importe les circonstances.
Comme si la vie était réellement comme cela...!

samedi 21 novembre 2009


Après quelques temps, tu apprendras la différence entre tendre la main et secourir une âme. Et tu apprendras que aimer ne signifie pas s’appuyer,et que compagnie ne signifie pas toujours sécurité. Tu commenceras à apprendre que les baisers ne sont pas des contrats, ni les cadeaux, ni les promesses… Tu commenceras à accepter tes échecs la tête haute, comme un adulte, et non avec la tristesse d’un enfant. Et tu apprendras à construire aujourd’hui tes chemins, parce que le terrain de demain est incertain, et ne garantit pas la réalisation des projets, et le futur à l’habitude de ne pas tenir ses promesses. Après un certain temps, tu apprendras que le soleil brûle si tu t’y exposes trop. Tu accepteras le fait que même les meilleurs peuvent te blesser parfois, et que tu auras à leur pardonner. Tu apprendras que parler peut alléger les douleurs de l’âme. Tu apprendras qu’il faut beaucoup d’années pour bâtir la confiance, et à peine quelques secondes pour la détruire, et que, toi aussi, tu pourras faire des choses dont tu te repentiras le reste de ta vie. Tu apprendras que les vraies amitiés continuent à grandir malgré la séparation. Et que ce qui compte, ce n’est pas ce que tu possèdes, mais qui compte dans ta vie… Et que les bons amis sont la famille qu’il nous est permis de choisir. Tu apprendras que nous n’avons pas à changer d’amis, si nous acceptons que nos amis changent et évoluent. Tu expérimenteras que tu peux passer de bons moments avec ton meilleur ami en faisant n’importe quoi, ou rien, seulement pour le plaisir de jouir de sa compagnie. Tu découvriras que souvent nous prenons à la légère les personnes qui nous importent le plus ; et pour cela nous devons toujours dire à ces personnes que nous les aimons, car nous ne savons jamais si c’est la dernière fois que nous les voyons… Tu apprendras que les circonstances, et l’ambiance qui nous entoure, ont une influence sur nous, mais que nous sommes les uniques responsables de ce que nous faisons. Tu commenceras à comprendre que nous ne devons pas nous comparer aux autres, sauf si nous désirons les imiter pour nous améliorer. Tu découvriras qu’il te faut beaucoup de temps pour être enfin la personne que tu désires être, et que le temps est court… Tu apprendras que si tu ne contrôles pas tes actes, eux te contrôleront, et que être souple ne signifie pas être mou ou ne pas avoir de personnalité : car peu importe combien délicate ou complexe soit une situation, il y a toujours deux manières de l’aborder. Tu apprendras que les héros sont des personnes qui ont fait ce qu’il était nécessaire de faire, en assumant les conséquences. Tu apprendras que la patience requiert une longue pratique. Tu découvriras que parfois, la personne dont tu crois qu’elle te piétineras si tu tombes, parfois est l’une des rares qui t’aideras à te relever. Mûrir dépend davantage de ce que t’apprennent tes expériences que les années que tu as vécu. Tu apprendras que tu tiens beaucoup plus de tes parents que tu veux bien le croire. Tu apprendras qu’il ne faut jamais dire à un enfant que ses rêves sont des bêtises, car peu de choses sont aussi humiliantes ; et ce serait une tragédie s’il te croyait, car cela lui enlèverait l’espérance ! Tu apprendras que, lorsque tu sens de la colère et de la rage en toi, tu en as le droit, mais cela ne te donne pas le droit d’être cruel. Tu découvriras que, simplement parce que telle personne ne t’aime pas comme tu le désires, cela ne signifie pas qu’elle ne t’aime pas autant qu’elle en est capable : car il y a des personnes qui nous aiment, mais qui ne savent pas comment nous le prouver… Il ne suffit pas toujours d’être pardonné par les autres, parfois tu auras à apprendre à te pardonner à toi-même… Tu apprendras que, avec la même sévérité que tu juges les autres, toi aussi tu seras jugé et, parfois, condamné… Tu apprendras que peu importe que tu aies le cœur brisé, le monde ne s’arrête pas de tourner. Tu apprendras que le temps ne peut revenir en arrière. Tu dois cultiver ton propre jardin et décorer ton âme, au lieu d’attendre que les autres te portent des fleurs… Alors, et seulement alors, tu sauras ce que réellement tu peux endurer ; que tu es fort, et que tu pourras aller bien plus loin que ce que tu le pensais quand tu t’imaginais ne plus pouvoir avancer ! C’est que réellement la vie n’a de valeur que si tu as la valeur de l’affronter ! William Shakespeare

mardi 3 novembre 2009




J'ai le cœur en entrailles, ces agitations cérébrales accaparant mon comfort. Un boufre intérieur curarisant, ne voulant en moi que le désarroi et l'inquiétude expectative. Visiblement, la maîtrise de ses frayeurs et révoltes s'avère impératif toutefois ardu. Tout se fait authentiquement attrayant, les événements nouvellement pratiques, néanmoins j'ai peur. Peur, mais fidèle et combattante.

mardi 27 octobre 2009





J'erre dans cette forêt plutôt sombre. Le brouillard au dessus de moi frotte les branches de son humidité. Je ne connais nul endroit auquel je pourrais bien me rendre. Perdue je suis, définitivement.

Non loin de là se trouve un village, je peux l'apercevoir dans cette obscurité suintante.

Les mélodies se font délectables; le rouge des perles et l'orange du sol se mélangent au plaisir des passants. Le repas a été servi, les princes parcourent la piste et c'est féérique. Je me mêle aux danses nébuleuses, fleurs aux cheveux et romance au coeur. Le temps disparaît et nous ne faisons qu'un.

Les feuilles tombaient sur le sol encore humecté
Fleuri de ses émotions ondoyantes
Les gens parcouraient la piste d'un seul jet
Main dans la main, discutant de tout et de rien
Puis nous, perdus dans cette solitude de l'âme
Errions les yeux dans l'abîme de nos rêves
Contemplant la beauté mélancolique de l'existence.
L'autan dans les arbres rappelait le calme de l'esprit
Comme savent si bien le faire les feuilles dans la nuit.

Mon nouveau blog, ma ressource de vie

Il me semble si agréable de pouvoir retrouver cet espace d'écriture. Un espace blanc, avide de toutes pensées, calme d'émotions que je saurai faire surgir, inconscient de ces images temporelles qu'il pourra apprécier.

Bienvenue sur mon blog, mon jardin, mon âme...

M.