lundi 30 avril 2012

Ils couraient. Si vite, la rage au coeur. On leur avait donné l'ordre de punir ces jeunes pacifiques, les coups de mattraque tombant violemment sur tous ces torses, ces pieds et jambes d'innocents. La crise était intense, la peur au rendez-vous. Courez, bande de petits connards!  Courez avant que l'on vous arrête pour avoir défendu vos droits, que l'on torture la démocratie, charogne, tu n'es rien à mes yeux, je rentrerai ainsi du travail fier, heureux, ayant obéi à ces ordres, ainsi, pour avoir établi l'ordre, la paix...


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