jeudi 4 mars 2010

Et nous sommes seuls avec nous-mêmes. Voilà que le temps est compté; je tourne les pouces en attendant que sur ma gueule le cosmos se mette à tomber. Pieds au sol et mains sur le cœur, je tremble de mes doigts qui s'écoulent de pleurs. La vie en moi voltige de tout bord en l'absence de cohérence morale. Épouvante fermeté, contrit de moi je suis. Puis le bambin prends les commandes. Suffisamment il en a eu, proclamer et se lamenter; il ne se peut plus. Petit cœur de duvet reprend-toi... protecteur maternel te préserve de tout mal, de tout froid! Tu n'es point foutu ni déficient ici-même car j'y suis et de mes mains et de mon âme je te chéris! Les tourmentes se feront soudaines mon enfant, néanmoins promptement tu fleuriras comme le printemps avec ses lilas.

À toi, mini-fraxinelle. <3

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