Le circuit intégré
Tout le monde trimbale dans sa vie ce qu'on pourrait appeler un circuit intégré imaginaire qui envoie une décharge dès qu'on aperçoit quelque chose qui ressemble à un problème. On peut se le représenter équipé de millions de prises de courant, toutes accessibles, et dès qu'on se sent menacé ou ébranlé, on se branche sur le circuit pour réagir à la situation.
Ce circuit intégré représente nos choix fondamentaux : ce qu'on estime devoir être pour survivre et obtenir ce que l'on veut de la vie. On a découvert assez tôt dans l'enfance que la vie n'était pas toujours telle qu'on l'aurait souhaitée et que les choses tournaient souvent à notre désavantage. Et comme on n'aimait pas être empêché d'agir à sa guise et qu'on n'avait pas envie de se sentir mal dans sa peau, on s'est créé une réaction de défense pour barrer le passage à tous ce qui pourrait nous rendre malheureux. Cette réaction de défense, c'est ce qui constitue notre circuit intégré. Bien qu'on soit branché dessus en permanence, on le remarque surtout lorsque survient un stress ou une menace. On a décidé que la vie ordinaire (la vie telle qu'elle est) était inacceptable à nos yeux, et l'on tente de s'opposer aux événements.
Tout cela est inévitable. D'abord, parce que nos parents n'étaient pas des êtres totalement éveillés, des bouddhas, puis parce que d'autres gens et certains événements ont sans doute contribué aussi à cet état de choses. Et nous étions trop jeunes pour avoir la maturité de gérer convenablement de telles difficultés. Alors on s'est branché sur son circuit intégré, on a piqué sa petite colère et on a "flippé", ou bien on s'est replié sur soi.
Tout le monde trimbale dans sa vie ce qu'on pourrait appeler un circuit intégré imaginaire qui envoie une décharge dès qu'on aperçoit quelque chose qui ressemble à un problème. On peut se le représenter équipé de millions de prises de courant, toutes accessibles, et dès qu'on se sent menacé ou ébranlé, on se branche sur le circuit pour réagir à la situation.
Ce circuit intégré représente nos choix fondamentaux : ce qu'on estime devoir être pour survivre et obtenir ce que l'on veut de la vie. On a découvert assez tôt dans l'enfance que la vie n'était pas toujours telle qu'on l'aurait souhaitée et que les choses tournaient souvent à notre désavantage. Et comme on n'aimait pas être empêché d'agir à sa guise et qu'on n'avait pas envie de se sentir mal dans sa peau, on s'est créé une réaction de défense pour barrer le passage à tous ce qui pourrait nous rendre malheureux. Cette réaction de défense, c'est ce qui constitue notre circuit intégré. Bien qu'on soit branché dessus en permanence, on le remarque surtout lorsque survient un stress ou une menace. On a décidé que la vie ordinaire (la vie telle qu'elle est) était inacceptable à nos yeux, et l'on tente de s'opposer aux événements.
Tout cela est inévitable. D'abord, parce que nos parents n'étaient pas des êtres totalement éveillés, des bouddhas, puis parce que d'autres gens et certains événements ont sans doute contribué aussi à cet état de choses. Et nous étions trop jeunes pour avoir la maturité de gérer convenablement de telles difficultés. Alors on s'est branché sur son circuit intégré, on a piqué sa petite colère et on a "flippé", ou bien on s'est replié sur soi.
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