dimanche 4 juillet 2010

Quelques semaines sont passées depuis mon avortement et je m'en porte très bien. J'ai réussi à comprendre que c'était pour le mieux et que je n'était tout simplement pas prête. Je me sent plus sereine que jamais. Une étape difficile à surmonter mais que je suis tout de même contente d'être passée à travers; dans le sens qu'elle m'a rendue plus forte.

Nous ne pouvons vivre d'autres moments que le moment présent. J'aime aussi énormément les citations de Krishnamurti.

L'éducation conventionnelle ne nous permet d'atteindre que très difficilement à une pensée indépendante. La conformité mène à la médiocrité.

Tenter de résoudre les nombreux problèmes de l'existence à leurs niveaux respectifs, isolés tels qu'ils sont dans leurs catégories, indique un manque complet de compréhension.
L'instruction ne doit pas être un simple entraînement de l'esprit. Entraîner l'esprit c'est le rendre efficient, ce n'est pas le mener à la plénitude.

L'intelligence est la capacité de percevoir l'essentiel, le « ce qui est ». Éveiller cette capacité en soi-même et chez les autres, c'est cela l'éducation.

L'éducation devrait éveiller la capacité de se percevoir soi-même et non une complaisance pour l'expression de la personnalité.

L'éducation dans le vrai sens de ce mot consiste à comprendre l'enfant tel qu'il est, sans lui imposer l'image de ce que nous pensons qu'il devrait être.
Avoir un esprit ouvert est plus important qu'apprendre ; et nous pouvons ouvrir notre esprit, non en le bourrant de connaissances, mais en étant conscients de nos pensées et de nos sentiments, en nous examinant attentivement nous-mêmes, en percevant les influences qui nous entourent, en écoutant les autres, en observant les riches et les pauvres, les puissants et les humbles. La sagesse n'est pas le fruit de la peur et de l'oppression ; elle surgit lorsqu'on observe et comprend les incidents quotidiens, dans les relations humaines.
Ce n'est que dans la liberté individuelle que l'amour et l'humain peuvent fleurir ; et seule une éducation basée sur la connaissance de soi peut offrir cette liberté.
Tant que nous prendrons le succès pour but, nous ne serons pas affranchis de la peur, car le désir de réussir engendre inévitablement la crainte d'échouer. Voilà pourquoi l'on ne devrait pas enseigner aux jeunes le culte du succès. La plupart des personnes recherchent le succès sous une forme ou une autre, que ce soit sur un court de tennis, dans le monde des affaires, ou en politique. Nous voulons tous être parmi les premiers, et ce désir ne cesse d'engendrer des conflits en nous-mêmes, ainsi qu'entre nous et nos voisins. Il mène à la compétition, à l'envie, à l'animosité et finalement à la guerre.
Le monde que nous avons créé est si superficiel, si artificiel, si laid, quand on le regarde derrière le rideau ! Mais nous décorons le rideau en espérant que, d'une façon ou d'une autre, les choses s'arrangeront à peu près.



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